La Chapelle Seigneuriale
Les vitraux XVIème sont démontés avec précaution pour rejoindre les ateliers Courageux.
Représentation de la trinité (photo du centre).
Ils sont examinés dans le détail sur les tables d’observation et l’association saint Joseph donne l’ordre de les réhabiliter soigneusement.
Détail d’une réparation antérieure à parfaire.
Le 23 juillet 2009, Monsieur Martin ACMH m’annonce que nous n’avons plus de vitraux car l’atelier Courageux vient de brûler. Il ne reste rien. Le sort s’acharne sur Mesnières. Les plus belles réalisations du passé se réduisent en cendres. L’association saint Joseph souhaite qu’ils soient restitués à l’identique mais il faudra attendre...
"Le Joyau de Mesnières" disait Dominique Mouffle ACMH, "Je voudrais la voir au Louvres". "Sauvez la chapelle castrale en priorité, il faut y mettre les grandes lances"... Nous étions au cœur de l’incendie...
2008 : Les échafaudages sont en place, tout autour du monument, car la chapelle a beaucoup souffert de l‘emprise du temps.
Il est indispensable d’entreprendre un gros travail de pierres de taille : corniches, chapiteaux colonnes, parements.
Les chapiteaux se trouvaient fixés aux murs par un scellement réalisé avec un os de veau comme le montre la photo précédente.
L’intérieur laissant voir des fissures, les murs sont consolidés par infiltration de liant en ayant recours à des "nids d’ hirondelles" visibles sur cette photo.
Il convient également de reprendre les grandes cheminées qui ont finalement tenu.
Ce programme important de restauration est accompagné financièrement par :
- la DRAC : 340 000 €
- la Région : 340 000 €
- le Département : 380 000 €
pour un marché de 1 400 000 €.
Le toit en fer de hache
Octobre 2009 : voici venu le jour de positionner la charpente si originale du fait de ce toit en fer de hache qui sera bientôt surmonté du clocheton. Les fermes en lamellé collé sont élevées en 24 heures par des grues impressionnantes sous le regard de caméra de France 3.
La structure est en lamellé collé afin de réduire le coût Un petit clocheton viendra lui donner toute son élégance.
Puis vient le travail de voligeage suivi de la pose des ardoises d’Angers par l’entreprise Dupuis.
Vient le jour de positionner le clocheton, opération délicate et spectaculaire qui n’échappe pas aux caméras de France 3.
Et c’est le Président de la Région qui vint lui même poser le coq devant la communauté éducative rassemblée.